La sophrologie c’est quoi?

Du grec SOS= équilibre harmonie PHREN= conscience LOGOS=étude-discours, la sophrologie est une méthode mise au point par A. Caycedo  né à Bogotá dans les années 1930 par la suite, étudiant en neuropsychiatrie. Son diplôme de neuro-psychiatre obtenu, il exerce en Espagne et pratique l’hypnose sur ses patients. Il voyage en Asie et en Inde où il s’initie aux médecines traditionnelles.

De retour, il construit sa méthode qui s’inspire alors à la fois de la pensée positive initiée par E.COUE  , du courant philosophique de la phénoménologie théorisé par Heidegger, de la tradition bouddhiste japonaise zen avec la méditation ou encore  hindou avec le raja-yoga. Issue de ces différents courants, la sophrologie se construit sur des éléments tels que la respiration, la méditation (parlons plus d’intériorisation), de courte visualisation et de mouvements à minima pour atteindre une unification du corps et de l’esprit. Cette unité retrouvée permet à la personne de prendre le recul nécessaire pour gérer des difficultés aussi variées que la maladie, les douleurs aiguës ou chroniques, le stress, les angoisses et phobies, les troubles du sommeil, les dépendances. Mais cette unité peut servir aussi simplement à optimiser des compétences physiques (sport par exemple), intellectuelles (études par exemple) ou artistiques  en permettant de renforcer estime de soi et confiance en soi. En 1966,  Caycedo s’installe en Andorre, et fonde la société française de sophrologie qui devient sophrologie caycédienne lorsque certains de ses élèves décident de créer leur propre courant sophrologique.

La méthode se divise en trois cycles: cycle fondamental avec l’apprentissage des techniques de base, cycle radical puis existentiel. Elle suit une progression lente d’un cycle à l’autre qui s’ouvre vers une véritable philosophie de vie et chemine dans le cycle existentiel vers un aspect plus spirituel.

Comment se déroule une séance ?            

La sophrologie se pratique en position assise mais s’adapte bien sûr à la position couchée si nécessaire. Après un court temps d’échange qui permet à la personne de déposer son ressenti du moment et au sophrologue d’orienter ainsi la séance vers la problématique évoquée, la séance de sophrologie commence par un temps de relaxation visant à modifier les ondes cérébrales et à rendre le cerveau plus perméable aux propositions et ressentis positifs vécus durant la séance.
La séance se poursuit ensuite selon un protocole établit par le/la sophrologue en fonction de la problématique : après les trois techniques de base, on pourra trouver des techniques dynamiques (mobilisation du corps dans sa globalité et/ou ses différentes parties associées ou non à des techniques de visualisations ou méditatives,  avec comme point d’ancrage constant la respiration consciente. La séance dure en moyenne une heure. Il est demandé à la personne de reprendre chez elle en autonomie un ou plusieurs éléments de la séance car c’est dans la répétition que née la transformation durable escomptée. La sophrologie s’inscrit donc comme discipline à pratiquer le plus souvent possible, une hygiène de vie à intégrer à son quotidien.

Quels en sont les champs d’application:

La sophrologie se pratique dans les domaines suivant:

  • La santé physique par la gestion de la douleur, des handicaps, la préparation aux interventions…
  • La santé mentale par la gestion du stress, l’accompagnement des addictions, la restauration de la confiance en soi et de l’estime de soi…
  • L’éducation et la pédagogie par la préparation mentale qui permet d’optimiser la concentration et la gestion du stress liée à la restitution des connaissances…
  • Le sport par la préparation mentale qui permet là aussi d’optimiser les performances et de gérer la pression…
  • La maternité et la parentalité
  • Artistique pour développer sa créativité

 

La méditation de Pleine présence ou pleine conscience, c’est quoi?

Elle a été initiée par John Kabat-Zinn professeur de Médecine à l’occasion de la fondation de la clinique du stress aux Etats-Unis dans les années 1960.
Elle s’est matérialisée en plusieurs programmes d’entrainement à la méditation de huit semaines accompagné d’outils de thérapie cognitive.

 

Il existe notamment :
  • Le programme de thérapie cognitive basée sur la méditation de pleine conscience pour la réduction du stress (programme MBSR)
  • Le programme de thérapie cognitive basée sur la méditation de pleine conscience pour la dépression (programme MBCT)
  • Le programme de thérapie cognitive basée sur la méditation de pleine conscience pour la rechute des addictions (programme MBRP)
  • D’autres domaines d’action sont proposés par la MPC comme la préparation à la naissance et la parentalité.

En France c’est le psychiatre Christophe André qui en est le précurseur. C’est une méthode de méditation dérivée de la méditation bouddhiste et adaptée à l’occident qui se compose de pratiques formelles et de pratiques informelles :

  • Les pratiques formelles
    Ce sont des séances de méditation assises (l’une d’entre elles se pratique en position allongée : Bodyscan ou balayage corporel)
  • Les pratiques informelles : ce sont des pratiques de Pleine Conscience que l’on effectue dans diverses situations de la vie courante. Pour ancrer cette pratique, on commence par choisir une activité de routine quotidienne (s’habiller, se doucher, manger, sortir son chien…) que l’on décide de vivre en pleine conscience chaque jour : il s’agit de porter son attention sur le fait de savoir que l’on est en train de s’habiller (par exemple) lorsqu’on s’habille et d’être présent au ressenti qui accompagne l’action (contact de vêtements, odeurs, couleurs, sons etc.)
  • La méditation de pleine présence permet de reprendre les rênes de sa vie, de quitter le mode « automatique », d’identifier puis de quitter ses croyances, d’accepter ce que l’on ne peut changer plutôt que de lutter. Elle aide à prendre du recul et à accepter ce qu’offre la vie avec ses joies et ses turpitudes.

Les séances sont plus généralement de groupes et dure une heure environ, dans les programmes de huit semaines, des éléments théoriques, des retours de pratiques et partages d’expériences alternent avec les exercices de méditation. La pratique se fait en position assise en tailleur ou en lotus si c’est possible mais s’adapte aux possibilités et limites de chacun.

La relation d’aide- l’écoute, c’est quoi ?

Cela désigne un accompagnement psychologique, professionnel ou autre dans un échange interactif et a été initié par le psychologue humaniste américain, Carl Rogers .
Sa méthode met l’accent sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le patient: empathie, congruence et considération positive inconditionnelle. Cette approche a été introduite en France sous l’appellation de méthode non-directive dans les années 1950, mais Carl Rogers l’avait déjà dénommée approche centrée sur la personne

Dans l’approche rogérienne, le thérapeute se doit d’être un exemple de congruence ou d’authenticité pour son client afin de signifier au client qu’il est, lui aussi, une personne et non pas un expert ou un conseiller. Il y a congruence lorsqu’il y a correspondance exacte entre l’expérience, la prise de conscience et l’expression de soi, lorsqu’il existe en fait une cohérence dans l’expression de la personne, entre ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense et comment elle agit.

Ma formation et mon approche

Après un long temps de formation en auto-analyse basée sur une approche rogérienne, au travers de stages et d’entrainement personnel, j’ai suivi des cours théoriques en psychothérapie  incluant l’expérimentation pratique de la psycho généalogie, des constellations familiales, de la PNL (programmation neurolinguistique), du toucher thérapeutique, j’ai construit  ma méthode d’accompagnement en relation d’aide forte de tous ces éléments. Mon écoute est donc essentiellement basée sur cette méthode rogérienne non-directive centrée sur la personne mais évidemment elle ne peut se départir totalement de mon expérience de sophrologue et de praticienne en méditation de pleine présence.